
Louis Garrel, pour bien démarrer
Allez, maintenant place à une question de la plus haute importance ! De celles qui laissent des traces, ternissent des amitiés, forgent des destins. Louis Garrel, bien ou pas ?
Louis Garrel, c’est un peu le cliché du Parisien intello-bobo, non ? Toujours l’air de sortir d’un lit défait, avec cette moue boudeuse qui semble dire : “Le monde est trop compliqué pour moi”.
Le problème avec Garrel, c’est qu’il joue toujours le même rôle : lui-même. Le mec ténébreux, un peu torturé, qui fait craquer toutes les filles. C’est lassant à la longue.
Et puis, ce côté donneur de leçons… On dirait qu’il a toujours un avis sur tout, surtout quand il s’agit de politique. C’est bien d’être engagé, mais il pourrait le faire avec un peu plus de subtilité.
Alors, bien ou pas ? Disons qu’il a du talent, c’est indéniable. Mais il gagnerait à se renouveler un peu, à sortir de sa zone de confort. Et à arrêter de prendre ce ton condescendant.
Louis Garrel, c’est oui.
Pourquoi ? Parce qu’il est insolemment cool. Il joue toujours le même type de personnage – l’intello légèrement agaçant, séducteur malgré lui, un peu lunaire – mais il le fait diablement bien. Il a cette aisance naturelle à l’écran, ce mélange de nonchalance et de fragilité qui fonctionne à chaque fois. Et puis, il sait être drôle, ce qui manque cruellement à certains de ses collègues du cinéma d’auteur français (coucou Gaspar Ulliel, paix à son âme).
En plus, il réalise bien. L’Innocent était une comédie hyper bien rythmée, un vrai plaisir. Le mec sait écrire, sait filmer et ne se prend pas trop au sérieux, contrairement à ce que son image pourrait laisser croire.
Bref, Garrel, c’est un OUI. Un peu agaçant, trop parisien pour son propre bien, mais impossible à détester. À moins que… toi, tu sois team Garrel bashing ? 😏
Bien. Mais genre, vraiment bien.
Oui, je sais, il a ce côté “je suis trop cool pour sourire” et il joue parfois comme s’il venait de sortir d’un café philosophique après avoir discuté de Sartre pendant six heures. Mais c’est ça qui fait son charme ! C’est un peu le gars qui te regarde avec intensité en te disant “la vie est une tragédie, mais passons à l’acte deux” tout en allumant une clope roulée à la main. Et on adore ça.
Il a ce talent rare de rendre intéressant un personnage qui, entre les mains d’un autre acteur, passerait pour un sombre rasoir. Et quand il se met à la réalisation, il montre qu’il a plus dans le ventre que juste son regard de ténébreux. L’Homme fidèle ? Une claque. Le Sel des larmes ? Une plongée dans les méandres du cœur humain.
Alors oui, il est un peu le cliché de l’intello parisien qui porte des chemises trop grandes et qui pense trop. Mais c’est notre cliché, et on l’aime comme ça.
Si tu n’aimes pas Louis Garrel, c’est que tu n’as pas compris Louis Garrel. Ou alors tu as juste peur de son regard qui semble dire : “Je sais que tu as pleuré pendant La Belle Personne, ne mens pas.”
Louis Garrel, bien ou pas ? Oui, carrément bien ! C’est le mec qui te fait croire que broyer du noir en fumant une clope sous la pluie, c’est le summum du cool. Il a ce charme insolent qui te donne envie de lui pardonner même quand il fait la gueule pour rien. Franchement, si t’aimes pas, c’est juste que t’as pas encore succombé à ses airs de poète maudit – ou que t’es jaloux de sa capacité à porter un col roulé sans avoir l’air d’un prof de philo en crise. Allez, avoue, t’es déjà en train de réserver un billet pour revoir The Dreamers !
Louis Garrel… Comment dire ? C’est un peu comme la moutarde : soit tu adores et tu en mets partout, soit tu détestes et tu ne comprends pas comment les autres peuvent en raffoler.
Personnellement, je trouve qu’il a un charme fou et un jeu d’acteur qui sort de l’ordinaire. Il apporte une touche unique à ses rôles, et ses films sont souvent des petites pépites du cinéma français. Mais bon, si tu préfères les blockbusters hollywoodiens avec des explosions et des super-héros, tu risques de trouver ça un peu trop “intello” à ton goût.
Louis Garrel ? PAS BIEN. Point final.
Sérieusement, c’est l’incarnation même du népo-baby qui joue toujours le même personnage - ce Parisien tourmenté qui fume des cigarettes en regardant par la fenêtre avec un air pensif. Un acteur avec exactement une expression et demie !
C’est le prince héritier du cinéma français nombriliste, celui qui nous fait des films où des trentenaires aisés parlent de leurs problèmes existentiels dans des appartements haussmanniens. Le genre de films où quelqu’un dit toujours une phrase pseudo-profonde devant la Seine.
Sa filmographie pourrait s’intituler “Les Aventures d’un Homme Qui Fronce les Sourcils en Pensant au Sens de la Vie Tout en Séduisant une Femme Plus Jeune”.
Quand je le vois apparaître au générique, je sais déjà qu’on va avoir droit à 90 minutes de murmures mélancoliques et de regards intenses vers le hors-champ.
Et ne me lance pas sur ses rôles de réalisateur où il commence enfin à être supportable - trop tard, le mal est fait !